Ce pays grand comme l’Occitanie est le nouvel eldorado de la crypto


“Ce qui est remarquable au Moyen-Orient, c’est la certitude et la clarté de la réglementation. Il y a un cadre pour les actifs virtuels, et la banque centrale de Bahreïn accepte les cryptomonnaies.” Cité par nos confrères de Cointelegraph, Alex Chehade, Executive Director et General Manager de Binance FZE à Dubaï, ne tarit pas d’éloges sur la région.

Une fiscalité très favorable

De fait, les acteurs du Web3 sont accueillis à bras ouverts aux Émirats arabes unis. Dans un récent article, nos confrères des Échos sont par exemple revenus sur le cas emblématique de cette « oasis des actifs numériques » qui a été inauguré au nord du pays. Cette zone franche est dévolue aux entreprises qui évoluent dans les domaines de la blockchain, du métavers, des cryptos, des jetons, et des NFT.

Les sociétés peuvent ainsi bénéficier d’un programme d’accompagnement avec une liste de partenaires bancaires, juridiques, légaux et fiscaux. Les autorités mettent aussi en avant la qualité de leur connexion internet et de leurs infrastructures. Mais c’est sans nul doute la clémence fiscale dont font preuve les Émirats qui peut le mieux convaincre les investisseurs de passer à l’action.

Autre élément à noter dans ce registre. D’après Les Échos, dans le contexte de la guerre en Ukraine, et alors qu’ils n’appliquent pas les sanctions internationales, les Émirats sont devenus le refuge idéal pour les oligarques russes.

Dès 2019, la capitale de la fédération a investi 1 milliard de dollars dans le secteur de la blockchain via son fonds souverain Mubadala. Signalons par ailleurs que la banque centrale de cet État a annoncé la création de sa propre cryptodevise qu’elle espère lancer d’ici 2026. Dans ce cadre, les Émirats ont récemment signé un partenariat avec l’Inde.

Bien sûr, il faut raison garder, et le quotidien économique rappelle à juste titre que le volume des échanges dans le pays n’a été que de 40 milliards de dollars au cours des douze derniers mois. C’est deux fois moins qu’en France, et très loin de la principale puissance du Moyen-Orient dans ce domaine : la Turquie qui pèse 160 milliards.

Pour autant, alors que les régulateurs européens et américains encadrent de plus en plus ce secteur, le tapis rouge déroulé par le pays du golfe persique devrait séduire de plus en plus d’entreprises.

Ce qu’il faut retenir :

  • Les Émirats arabes unis deviennent une place attirante pour les acteurs du web3
  • La fiscalité très favorable y joue beaucoup
  • Le pays tient aussi à se montrer accueillant en vantant ses infrastructures et la qualité de sa connexion internet



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